jeudi 25 août 2011

Les Grandes Eaux à Orly, l'interminable intermède Londonien et le Graal Canadien

Les amis, cet article sera relativement court vu qu'il ne raconte que des évènements peu distrayants. Mais tout de même.

Après être monté sur Paris le mardi 23 Août (et avoir passé ma dernière soirée française à l'Arche de la Défense, sisi le symbole de cette société capitaliste de consommation de masse [oups égarement réac de gauche]) (d'ailleurs Miss Campion, Gérard Darell te dit bonjour ;) ) j'ai décollé de Paris Orly le mercredi 24 au petit matin.

En fait c'était plutôt un grand matin et de petits yeux (couché 1h levé 4h sans avoir vraiment dormi). On retrouve Papa, Maman, Gaby* (pour ceux qui connaissent pas c'est ma belle-mère), Donovan, Johan, Yohann* (beau-père) et mes Grands-Parents (bon et Bruno aussi). Bref la garde rapprochée est là. J'enregistre mes bagages:
"-heu vous êtes combien ?"
"-tout seul mademoiselle"
"-et les gens ils sont avec vous ?" (dit-elle en voyant dix personnes m'accompagner JUSTE POUR FAIRE ENREGISTRER UNE VALISE !!!!)
"-heu oui mais ils restent là..."
Bref un café, petite discussion avec chacun puis 7h, c'est l'heure !
et là mes amis, je garde tout pour moi, mais je vous laisse imaginer comment les personnes qui vous aiment le plus au monde peuvent réagir.



Ni une ni deux j'attend un peu avant l'embarquement puis décollage pour London Heathrow airport !

45 minutes de vol (sisi le gros Airbus) puis on attend dans le terminal 5 (en ayant bien entendu déjà remonté sa montre d'une heure). Il est environ 8h, reste plus qu'à attendre 16h15... (enjoy !)
Un avion décolle toutes les 5minutes de ce terminal qui ressemble comme qui dirait un gros centre commercial. Passage aux boutiques duty free obligé mais la livre sterling est relativement chère et peu favorable à l'euro. Tant pis. Je me venge sur les newspaper anglais qui titre sur DSK et Ghadafi (petite pensée pour mrs Millon qd même à fortiori lorsque je vois des assiettes et des tasses à l'effigie de Kate et William, sans parler des tabloids à scandale). Un truc relativement impressionnant aussi c'est la quantité de livres pour devenir bon manager, bon entrepreneur, bien gagner sa vie, avoir confiance en soit, être intraitable en affaire.
Conclusion: la littérature anglaise est l'image du libéralisme Thatcherien et c'est assez impressionnant de voir que ça prend autant de place que les guides de voyage.
Je tourne en rond, je me traîne comme une grosse larve qd vient l'heure de manger (ou plutôt quand je ne peux plus faire attendre mon estomac). Je m'arrête chez "Giraffe", petit resto-snack très sympa. Les serveuses aussi sont très sympas (j'ai rendez-vous avec l'une d'elle au retour qui prendra un "break to drink a milkshake with you french boy !" dommage je repasse pas par Londres). Ayant eu déjà quelques expériences douloureuses avec la nourriture anglaise, je me réfugie vers une valeur sûr: le Hambuger classic (comme ça ça changera du mcdo de la veille...). Pas mal. Dommage pour le café (jus-de-chaussette.com).
J'attend sur un siège du terminal, luttant pour ne pas m'endormir, heureusement un groupe de 6 ou 7 nanas espagnols qui se maquillent à côtés de moi me maintien éveillé.
15h30 direction porte B44, embarcation, "hello, how are you ?" "fine and you?" "fine thank you, why are going to Toronto ?" "to study" "great, you will enjoy, have a nice trip"

Décollage avec du retard mais décollage...

(la suite très vite)

1 commentaire:

  1. Je n'avais pas vu ce premier article : le Darel te dis bonjour lui aussi ;) !!

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